Pourquoi en parle-t-on ? Parce que cela touche et met en danger le fonctionnement d’entreprises et d’administrations de nombreux pays.
Les ordinateurs du monde entier ont été touchés par une attaque informatique vendredi. Leurs fichiers sont devenus illisibles ! La faute à des pirates version Internet. Ils réclament de l’argent, une sorte de rançon en échange de laquelle ils rendront les fichiers à nouveau lisibles.
Vendredi dernier, un virus informatique s'est propagé dans les ordinateurs du monde entier : on compte plus de 200 000 machines touchées dans 150 pays ! Impossible pour les utilisateurs de lire leurs fichiers, car ces derniers sont codés avec un programme informatique appelé WanaCrypt. Les personnes à l'origine de cette cyberattaque sont décrites comme des « pirates » ! Elles réclament de l'argent pour rendre les fichiers à nouveau lisibles.
La cible : Windows !
En France, l'entreprise automobile Renault a été touchée. Au Royaume-Uni, c'est le National Health Service, le service public de la santé. En Allemagne, c'est la Deutsche Bahn, l'entreprise ferroviaire publique (un peu comme la SNCF en France)… Administrations, entreprises et même particuliers en ont été victimes ! Car il suffisait d'ouvrir une pièce jointe avec une ancienne version du logiciel d'exploitation Windows (utilisé par les ordinateurs PC) pour que l'ordinateur soit contaminé. Mais ce n'est pas tout : ce virus a la capacité de circuler et d'atteindre les ordinateurs auxquels il est lié !
De l'argent contre des fichiers
WanaCrypt est un programme informatique particulier. C'est un « rançongiciel » : pour en être débarrassé, il faut payer une rançon ! Le montant ? 300 dollars (environ 270 euros) à payer en bitcoins sous 3 jours, sinon le tarif double et passe à 600 dollars ! Si, au bout de 7 jours, l'utilisateur bloqué n'a toujours pas payé, les fichiers sont effacés… On estime que les pirates ont empoché 6 000 dollars samedi.
Héros par accident
Heureusement, la propagation du virus a été stoppée dès vendredi par un chercheur en cybersécurité. On ne sait pas grand-chose sur lui, juste qu'il parle anglais et qu'il a réglé le problème depuis son domicile, en dehors de ses heures de travail ! Mais il a prévenu : ce n'est que temporaire, les pirates peuvent frapper à nouveau, comme ils l'ont déjà fait en février, avec un logiciel du même type.
Des conseils à suivre !
Dimanche, la gendarmerie nationale française a diffusé des conseils pour que chacun sache comment protéger ses données informatiques : faire des sauvegardes (ailleurs que sur l'ordinateur), mettre ses logiciels à jour, faire bien attention aux noms des fichiers que l'on reçoit avant de les ouvrir et se déconnecter d'Internet en cas de problème.
Myriam Martelle
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